LES MINISTRES ET LES REPRÉSENTANTS DES GOUVERNEMENTS DE1 : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili, Corée, Danemark, Egypte, Espagne, Etats-Unis, Fédération de Russie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Inde, Indonésie, Irlande, Islande, Israël, Italie, Japon, Luxembourg, Maroc, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Philippines, Pologne, Portugal, République slovaque, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse, Tunisie, Turquie, et Vietnam, participant à la Conférence de Bologne :

RECONNAISSANT l'importance grandissante des petites et moyennes entreprises (PME) pour la croissance économique, la création d'emplois, le développement régional et local, et la cohésion sociale, notamment grâce au rôle joué par les femmes entrepreneurs et les jeunes créateurs d'entreprise ;

RECONNAISSANT que l'esprit d'entreprise et un secteur de PME dynamique sont importants pour la restructuration des économies et pour la lutte contre la pauvreté ;

RECONNAISSANT que la mondialisation, l'accélération du progrès technologique et l'innovation créent de nouvelles opportunités pour les PME, mais entraînent aussi des coûts de transition et de nouveaux défis, et que la mondialisation devrait conduire à une amélioration du niveau de vie pour tous et que ses avantages soient accessibles à tous dans des conditions équitables ;

RECONNAISSANT qu'il importe d'adapter les politiques concernant les PME aux circonstances et aux priorités propres à chaque pays et à chaque secteur, tout en contribuant au développement durable et au progrès social ;

SE FÉLICITENT des travaux sur les PME menés par l'OCDE et d'autres institutions internationales, et encouragent la poursuite de l'échange multilatéral des expériences et des politiques exemplaires en vue de renforcer les partenariats et la coopération entre les PME des pays Membres et des pays non membres de l'OCDE. De ce point de vue, la première Conférence des Ministres responsables des PME et des Ministres de l'industrie, organisée conjointement par l'OCDE et l'Italie, représente une occasion unique de définir des actions concrètes des secteurs public et privé susceptibles d'aider les PME à cultiver leurs atouts au niveau local, tout en mettant à profit les avantages de la mondialisation et de la libéralisation des échanges.

RECONNAISSENT que la compétitivité des PME serait favorisée par :

RECONNAISSANT la contribution vitale de l'innovation à la compétitivité des pme, le rôle central joué par les PME dans les systèmes nationaux d'innovation, et l'importance d'un meilleur accès à l'information, au financement et à la constitution de réseaux pour faciliter le processus d'innovation, RECOMMANDENT qu'en développant les politiques concernant les PME les points suivants soient considérés :

RECONNAISSANT que les grappes d'entreprises2 et les réseaux peuvent jouer un rôle important pour stimuler la capacité d'innovation et la compétitivité des PME, RECOMMANDENT qu'en développant les politiques concernant les PME les points suivants soient considérés :

RECONNAISSANT que le commerce électronique crée de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour les PME, RECOMMANDENT qu'en développant les politiques concernant les PME les points suivants soient considérés :

RECOMMANDENT, pour le renforcement de la compétitivité des PME des économies en transition et des pays en développement, et de leurs partenariats avec les PME des pays de l'OCDE, qu'en développant les politiques concernant les PME les points suivants soient considérés :

ACTIONS FUTURES

Les Ministres et les Représentants des gouvernements des pays participant à la Conférence de Bologne :

CONVIENNENT d'œuvrer ensemble, comme au sein des organisations internationales, pour améliorer la complémentarité des initiatives bilatérales et multilatérales visant à promouvoir la constitution de partenariats de PME à l'échelle mondiale, et pour faciliter la mise à disposition des instruments financiers et non financiers appropriés afin de promouvoir le développement des PME ;

RECONNAISSENT l'utilité d'une comparaison internationale des progrès de l'efficacité des politiques à l'égard des PME, du cadre réglementaire des PME, et de la performance de ces entreprises, fondée sur des données et des statistiques recueillies aux niveaux national et infranational, y compris sur le commerce électronique ;

PRENNENT NOTE, avec intérêt, de la proposition italienne de Réseau international pour les PME (RIPME) et de l'initiative italienne de le promouvoir. Ils SE FÉLICITENT de l'offre de l'Italie de réaliser une étude de faisabilité, y compris une évaluation des besoins, qui définira la conception et le développement possibles de ce projet, et qui pourrait bénéficier du soutien de pays intéressés ainsi que de contributions du secteur privé. Les ministres et l'OCDE seront tenus informés des résultats de l'étude de faisabilité [cf. le document de la Conférence intitulé « Proposition italienne de Réseau international pour les PME (RIPME) »] ;

CONVIENNENT qu'il importe de prolonger les résultats de la Conférence de Bologne et de poursuivre entre pays Membres de l'OCDE et pays non membres le dialogue sur les politiques suivies, et EXPRIMENT LEUR INTÉRÊT pour l'éventualité d'une deuxième conférence des ministres chargés des PME et des Ministres de l'industrie pour analyser les incidences sur les PME des nouvelles évolutions liées à la mondialisation.



1     Incluant la Communauté européenne.

2     Les grappes d'entreprises peuvent être définies comme des réseaux de production composés de firmes fortement interdépendantes (y compris des fournisseurs spécialisés), liées les unes aux autres dans une chaîne de production de valeur ajoutée. Dans certains cas, les grappes d'entreprises comportent aussi des alliances avec des universités, des instituts de recherche, des services à forte intensité de savoir offerts aux entreprises, des institutions d'intermédiation (consultants par exemple), et des clients. [Cf. Boosting Innovation: The Cluster Approach (OCDE, 1999].